Publié dans Editorial

Volobe et Sahofika 

Publié le jeudi, 30 juin 2022

Où en est-on ? Deux grands projets d’installation de centrales hydroélectriques sont en gestation depuis des mois ou des années. Où en sont- ils exactement au jour d’aujourd’hui ?

Prévus pour accompagner sinon épauler la compagnie nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, il semble qu’ils trainent quelque part. En ce moment où la JIRAMA traverse des périodes houleuses, l’opinion se demande. Conçus aussi et surtout pour activer la transition énergétique de la Grande île allant dans le sens de la mise en place des énergies renouvelables, on s’inquiète de la lenteur des démarches. Les bailleurs traditionnels ainsi que les capitaux privés bousculent autant qu’ils le peuvent les autorités malagasy à accélérer le processus. Lors du fastidieux mais incontournable « face-à-face » entre élus parlementaires (Tsimbazaza) et les membres du Gouvernement concernant les épineux problèmes des délestages, les premiers pressent les seconds à activer la recherche des solutions car le peuple, dit-on à l’Hémicycle, ne peut plus endurer. Il se trouve que la mise en œuvre rapide, sans se précipiter, de la transition énergétique par le biais des démarrages, sans tarder, des deux grands projets Volobe et Sahofika qui tardent à se concrétiser, constitue la meilleure issue.

Le projet Volobe. Ce grand projet entrant dans le cadre de la poursuite effective de la transition énergétique pouvant en simultané contribuer à soutenir la JIRAMA, ce projet « attend » toujours son démarrage. Pour pouvoir fonctionner, Volobe doit passer plusieurs étapes, des passages obligés qu’il ne faut pas passer outre. Entre autres, la signature de contrat de mise en concession entre la Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe (CHGV) et l’Etat. Mais avant tout, le projet doit avoir la bénédiction de l’ONE, autorité habilitée à délivrer le permis environnemental. Le sésame ouvrant la porte à l’exploitation. Lequel permis est soumis à des étapes relatives aux Etudes d’impact environnemental et social (EIES), des démarches indispensables. Au stade où l’on est, on procède à des consultations régionales à Toamasina. On attend ! Vu les urgences qui s’imposent en impératif, il faut activer tout de même !

Le projet Sahofika. Le 15 novembre 2021, il a été procédé à la signature au Palais d’Etat d’Iavoloha du document synthétisant les principaux termes de contrat de construction de la centrale hydroélectrique de Sahofika, se situant à 100 km environ de Tanà (Région du Vakinankaratra) sur la rivière de l’Onive, entre l’Etat malagasy et le consortium français NEHO. Il a fallu six ans pour qu’on arrive à une telle étape. En tout cas, on faisait savoir que le plus grand projet hydro de la Grande île allait finalement démarrer. Huit mois après, enfin presque, on aimerait savoir la suite à donner de ce projet crucial, au même titre que Volobe. Le député Narson Rafidimanana, indépendant élu à Antanifotsy, visiblement satisfait et reconnaissant lors de la signature du projet, est-il en ce moment bien ou concrètement servi par rapport au combat qu’il a mené ?

A travers ce contexte électrique dû aux incuries de la JIRAMA, dans sa situation actuelle, on dirige forcément les regards vers nos dirigeants. Où en sommes-nous exactement par rapport aux deux projets, très prometteurs, Volobe et Sahofika. Nous n’avons pas d’alternative autre que celle de la mise en œuvre de la transition énergétique.

Ndrianaivo

 

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Editorial

  • Exploits !
    Qui dit que le sport malagasy coule ? En fait, c’est à la fois affirmatif et négatif. Oui, le sport, dans son ensemble, va à la dérive. Il risque de subir les méfaits du naufrage. Nos athlètes, même les plus brillants sur place, éprouvent les peines du monde pour arriver au … pied du podium. On rate souvent de peu ! L’exemple des Ankoay, filles et garçons, atterre les esprits. Nous avons une équipe nationale (3 X 3 ou 5 X 5), dames ou hommes, disposant des individualités sinon des stars individuelles capables de défier les grandes stars d’ailleurs mais nous trébuchons toujours. Il semble que nos jeunes manquent du punch ou d’atouts décisifs. Erreur de coaching ou d’handicap matériel ? Espérons que la rencontre avec les deux stars américaines ouvrent la voie vers des exploits. Ibidem pour les Barea A qui évoluent dans le critérium de la Coupe d’Afrique…

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